jeudi 25 décembre 2008

Histoire d'une péripatéticienne




Comme chaque jour que dieu fait elle se levait avec sa gueule de bois chronique dû a la beuverie de chaque soir , après le réveil donc elle allait prendre sa douche quotidienne elle frottait frénétiquement et jusqu'au sang son corps pour enlever cette immondice qui collait a sa peau. Apres la douche elle s'habillait d'une belle robe couleur pourpre avec aux pieds des talons aiguille hautement assorti , ensuite vient le tour du maquillage elle se mettait devant la glace passait sa main sur ce visage endommager par les longues nuits de "travail" de souleries et de débauche a tout va , elle essayait tant bien que mal de cacher les stigmates qui parcouraient son faciesse enfin et avant de sortir elle se parfumait et se dirigeait a son "QG"

Chaque jour que dieu fait elle prenait un taxi qui la déposait prés de la rue zar9oun, hormis les barbues tous les autres commerçants la connaissait et la saluait avec des salamou 3alaykom a tout va , sans doute espéraient ils une passe gratuite mais pauvres cons qu'ils étaient elle n'était pas dupe. A quelques pas de la dite rue zar9oun on trouve la rue de "Sidi abdallah Gich" voila elle est arriver a son "siege sociale". La chambre numéro 5 c'était la ou elle satisfaisait les besoins de pervers , de coincés, d'ados en quête de relations charnelles , tout était machinale les clients passaient les uns apres les autres faisaient leur sale petite besogne puis s'en allaient sans meme la regarder ni meme lui parler elle était juste une chose ou ils y fourraient leur phallus et cela pesait sur sa conscience elle se sentait comme une moins que rien si c'était pas le besoin qui l'avait pousser a lever ses jambes sans doute elle l'aurait pas fait mais hélas la réalité et tout autre , elle disait a son unique ami un pédéraste qui travaillait lui aussi dans ce bordel : " pourquoi ai je choisie le fric au dépend de ma dignité" le sodomite la comprenait pas car pour lui il a joint l'utile a l'agréable.

De jour en jour elle sombrait de plus en plus dans sa déprime elle voulait s'en sortir mais elle savait qu'une s***** restait s***** quoi qu'elle fasse quoi qu'elle dise la société a juste titre ou pas n'a pas de pitié elle te juge et basta elle cherche pas des explications elle s'arrête sur les faits

Notre péripatéticienne comme chaque jour que dieu fait se levait mais cette fois si il n'y a point de douche ni de maquillage ni de taxi pour elle la messe est dite elle voulait en finir avec cette vie pathétique et indigne "la solution" qu'elle avait trouvé une corde bien nouée dans une poutre dans un coin de sa maison pour rejoindre espérons pour elle un monde bien meilleur

Le Grand_Zeus

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