mardi 13 janvier 2009

Délire alcoolique


comment peut on commencer un délire? et comment peut on en finir? drôle de question sans réponse dont l'aspect spirituel fusionne avec la démence, un rituel maléfique qui commence à perdre de l'importance physique pour atteindre la décadence du mental, un chemin bordé de couleurs, souvent vives, parfois sombres, mais toujours sans sens et sans objectifs, sans réelle signification, une errance de l'esprit dont le résultat est une suite (réelle?) d'événements à plusieurs inconnues, variables sans valeurs, pourtant la logique est au bout du fil, en fonction du temps et de l'espace, l'ennuie prend le dessus sur les truands, fini le temps des préhistoriques, l'espace d'une seconde le temps s'arrête, pour laisser place à l'équation infernale liant les temps anciens aux espaces sans fins de notre époque, l'ère quaternaire, période jurassique, dinosaures minuscules, tentacules géantes, folie des temps, résonance magnétique, flux électrique dans les neurones à axons tordus des imbéciles, puis je me permettre d'ajouter des perles dans leurs coquilles? crustacés mortels, folie marine et vagabonds des eaux, pourtant je suis terrestre malgré moi, permettez moi de longer la côte des îles en naufrages,mes poumons développent des branchies, à défaut d'une bronchite, c'est vrai que mes bronches manquent de shit, mais la vérité est ailleurs, fichiers cachés sous les étagères des rois, options des dossiers où t'as perdu tout tes droits, dommage, l'exécution est reporté, la guillotine est en mode sans échec, le bourreau se paye une cuite sur la tombe de Hermès, Aphrodite serait jalouse, elle aurait aimé se jeter à l'eau pour repêcher nos péchés, pourtant pêcher dans les eaux troubles n'est pas un péché, soyons réalistes, soyons antipathiques, la muse m'habite, mais le délire forme le plaisir de la dérive, te souviens tu? les Maldives? aahh les mots se considèrent esclaves de la salive, enzymes naturelles, et destruction massive des civilisations du métabolisme étourdi, génotype des chimpanzés, ancêtre des nègres et des éléphants qui se donnent à des pratiques malsaines dans les champs, trompes de Fallope, injuste nomination des organes gouvernementaux, esthétique du propos, poésie des sens alliée à l'aliénation de masses, un art ancestral voué à l'esclavage, ce monde me fait rire, mais je préfère voir revivre les martyrs, je vois vieillir les arbres et les fleurs, sans jamais se salir, personnellement je préfère partir, peut être que mon refuge saura me garder loin des cons, resterai je sans mot dire? qui vais je maudire?


Par Lido .

Photographie par Lido aussi .

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